Guinée : 1 000 vaches inséminées pour relancer l’élevage
Ce vendredi 14 novembre, la préfecture de Dubréka, précisément à Kobia dans Ouendé Koussi, a accueilli le lancement officiel de la campagne pilote d’insémination artificielle de 1 000 vaches destinée à six préfectures : Boké, Boffa, Dubréka, Coyah, Kindia et Forécariah. La cérémonie, présidée par le ministre de l’Élevage Félix Lamah en présence du représentant de la FAO et de hauts cadres du département, marque le début d’un programme stratégique pour moderniser la filière bovine en Guinée.
Dans leurs discours de bienvenue, les autorités locales ont salué une initiative « tant attendue », porteuse d’espoir pour l’amélioration de la productivité, la création d’emplois et l’augmentation de la qualité des produits carnés. Elles ont assuré de leur pleine coopération pour garantir la réussite de cette innovation majeure dans le secteur de l’élevage guinéen.
La représentante des éleveurs a, pour sa part, exprimé sa gratitude pour le choix porté sur Dubréka et réaffirmé l’engagement de la corporation à accompagner le projet. Elle a souligné les défis persistants du secteur, notamment les conflits entre agriculteurs et éleveurs et la nécessité d’aménager davantage de domaines pastoraux. Le représentant de la FAO est revenu sur la genèse d’un programme présenté comme un véritable levier de transformation sociale et économique, réitérant le soutien de l’organisation pour renforcer la sécurité alimentaire et promouvoir une alimentation saine en Guinée.
Au nom du président Mamadi Doumbouya, le ministre Félix Lamah a rappelé que ce projet s’inscrit pleinement dans les priorités présidentielles. Il a insisté sur le rôle central de l’élevage familial pour dynamiser l’économie nationale et réduire la dépendance aux importations de viande. Après les prières et bénédictions des sages, le ministre a procédé à la première insémination symbolique, donnant ainsi le coup d’envoi officiel de cette première phase ambitieuse qui se veut inclusive et porteuse d’avenir pour l’ensemble des éleveurs du pays.
Ifono Fara François
DGA/ FONDEL
