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La Guinée : un pays aux innombrables ressources agricoles

Grâce à son climat tropical marqué par deux grandes saisons dont une saison sèche de 6 mois et une saison pluvieuse qui s’étend de mai à novembre, le pays bénéficie de conditions propices à la culture d’une grande diversité de produits vivriers.

Du riz au fonio, en passant par le maïs, la pomme de terre et le manioc, l’agriculture guinéenne reflète la diversité géographique et culturelle de ses régions.

« En Guinée Conakry, nous produisons principalement du riz, du maïs, et le fonio. Nous produisons également le manioc, la pomme de terre qui est très cultivée, l’igname et la patate douce. La deuxième région, celle du Fouta est composée par la chaîne montagneuse de Fouta-Djalon. C’est là où on cultive le fonio, la pomme de terre, le taro et la patate », confient certains acteurs à la référence agricole.

La basse côte ou la zone maritime du pays est particulière grâce à sa façade qui s’ouvre sur l’océan Atlantique. Selon les producteurs, il peut pleuvoir dans cette zone deux semaines voire trois sans cesse. C’est l’une des zones où le riz est plus cultivé.

La Guinée Conakry est divisée en plusieurs régions dont la basse côte (Guinée maritime) le long de l’océan Atlantique, le Fouta Djalon habité principalement par les Peuls, la Moyenne Guinée et la Haute Guinée où prédominent les Malinkés.

Le pays bénéficie non seulement d’un climat favorable et de terres fertiles, mais aussi d’une jeunesse dynamique de plus en plus attirée par le secteur agricole.

« Avec l’entrepreneuriat, la jeunesse s’implique beaucoup dans l’agriculture, surtout dans la production de pommes de terre. La jeunesse s’implique beaucoup, et il y en a certains qui sont dans la filière ananas, pastèque, mangue, orange, etc. Le secteur occupe bon nombre de jeunes qui se sont très vite engagés. Au-delà de l’agriculture, la pêche reste l’un des secteurs très animés surtout dans la basse côte. Il y a il y a beaucoup de pêcheurs tout au long de l’atlantique », partagent les acteurs agricoles.

En attendant, les producteurs déjà engagés dans la production depuis plus de 3 mois espèrent finir en toute beauté la campagne avant l’installation de la saison sèche attendue vers fin novembre- début décembre.

L’œil de la rédaction

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