Coopératives

Innovation : un étudiant de « L’ENAE » de Koba, révolutionne la culture de la patate douce hors-sol.

L’école Nationale d’Agriculture et d’Élevage (ENAE) de Koba, située à 60 kilomètres de la préfecture de Boffa, est une école à vocation agropastorale qui forme des techniciens supérieurs et inférieurs dans le domaine de l’Agriculture et de l’Élevage. Malgré l’effectif très faible que connaît ce centre d’apprentissage professionnel, les techniciens de terre formés qui y sont, tirent suffisamment de profit. La plupart d’entre eux, n’ attendent pas à la sortie pour lier la théorie à la pratique.

Moussa Moïse, Étudiant à l’ENAE de de Koba

C’est dans cette optique que Moussa Moïse Étudiant à l’ENAE de Koba, a créé une solution innovante qui consiste à diminuer l’utilisation des engrais chimiques. En lieu et place des engrais importés, il expérimente la biochimie à travers des biofertilisants. Pour lui, à travers ces fertilisants, il est bel et bien possible, de développer la culture de la patate douce hors-sol. Pour lui, l’objectif est de venir en aide aux cultivateurs qui n’ont pas les moins de s’acheter les engrais chimiques

Il met en lumière les techniques qu’il a apprises pour réussir cette nouvelle invention : « pour la culture de la patate douce hors-sol, nous regroupons plusieurs matières avec ses composantes que nous appelons, les éléments. Nous avons : les cellules de bois, les boues de vaches, la terre neutre, la cendre et les déchets des ports. Tous ces éléments sont mis ensemble pour donner du poids au fertilisants. toutes ces matières réunies sont mélangées et mises dans des sacs. Si c’est pendant la saison sèche, c’est à travers ces sacs que j’arrose. J’ai mis un système en place aussi qui permet de récupérer le mélange final, une fois la procédure de fertilisation achevée, on cherche les lianes des patates et on applique dessus, vous verrez la suite. Tout est naturel ici, ça n’a aucun impact sur la nature et c’est moins cher », explique cet étudiant de l’ENAE de Koba avec assurance.

Etudiant de l'ENAE
Etudiants de l’ENAE

Pour réussir et poursuivre ses recherches et innovations, Moussa Moïse, sollicite de l’aide auprès de l’État et les institutions financières , « nous demandons au gouvernement de nous soutenir, nous voulons également l’appui du fond FODA », plaide cet étudiant de l’ENAE de Koba.

Dans le but de réussir dans leur apprentissage et apporter des solutions pratiques et innovantes aux problèmes qui minent le secteur agricole du pays, les apprenants de l’ENAE de Koba ont besoin d’appui techniques et de moyens financiers afin de révolutionner le secteur agricole.

Mamadou Bah BOKE

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