AfriqueAgricultureAlimentation

Afrika Food Export, un salon panafricain itinérant pour mieux valoriser les produits agricoles

« Afrika Food Export », un salon panafricain itinérant : tel est le défi lancé par le Salon International de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Agro-industrie d’Alger (Sipsa-Filaha), de l’Agrofood et du Groupe de réflexion (Grfi Filaha Inov). Son président, Dr Amine Bensemmane, est engagé à réussir cette initiative panafricaine pour le développement des échanges commerciaux alimentaires entre les pays du continent. 

Le président du Grfi Filaha Innove et du Sipsa-Filaha et Agrofood est le porteur de cette belle initiative africaine de rencontres B2B en Agribusiness. Au cours de la 22e édition du Salon de l’agriculture d’Alger, Sipsa-Filaha, qui s’est tenu du 20 au 23 mai 2024 au Palais des Expositions Safex, Alger, le pays a accueilli des délégations venues d’une dizaine de pays africains apporter leur contribution à la pérennisation de ce premier forum dénommé Afrika Food Export et axé essentiellement sur la redynamisation de la promotion de la coopération sud-sud.

« Valoriser les questions alimentaires»

Afrika Food Export est non seulement le rendez-vous de l’Agro-industrie algérienne, mais aus-si la porte d’entrée privilégiée vers l’Afrique, assure Dr Amine Bensemmane.

« L’ouverture en Afrique est une ouverture pour nous du fait que l’Algérie s’oriente vers l’Afrique pour valoriser les questions alimentaires du continent et qui ont des ressources alimentaires très importantes et qui permettent des échanges entre nous », explique-t-il. 

L’initiative Africa Food Export et son caractère à l’échelle africain est avant tout un espace de l’Agro-alimentaire entre africain qui va être « itinérant » au travers des pays sollicités pour l’abriter dans le but de discuter sur des « questions alimentaires » qui ont des ressources prépondérantes favorisant des échanges entre les agro-business et des investisseurs des pays du sud. Notamment à travers la Zlecaf,  la zone de libre-échange continentale africaine.

Après Dakar, Nouakchott en 2025

Chaque pays africain a des ressources alimentaires de base qu’il doit valoriser pour nouer des coopérations agro-business Sud-Sud. C’est la thématique la plus importante pour vendre ses potentialités de l’agro-industrie et de la transformation.

Le constat des spécialistes fait ressortir que, globalement, en Afrique, le potentiel disponible est largement suffisant pour nourrir toute la population du continent.  L’Afrique a plus de 20 millions d’hectares de terre arable qui n’ont jamais été exploités. Par ailleurs, selon les statistiques de la FAO, les échanges intra-africains représentent moins de 10 %, lorsqu’ils sont de plus de 50 % au sein de l’UE, de 46 % en Amérique du Nord, de plus de 30 % en Asie du Sud.

L’itinérance de cette rencontre panafricaine est prévue en octobre prochain à Dakar. En 2025 à Nouakchott. Puis à Conakry si les autorités guinéennes manifestent le désir de l’abriter. Le fondamental serait que tous les pays africains acceptent d’y adhérer pour faciliter les relations d’opportunités et promouvoir l’investissement de l’agro-business à l’échelle continental en prenant des dispositions pour relever le défi de la valorisation des produits agricoles par le conditionnement et l’industrie de la transformation.

Par Tidiane & Thierno Diallo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *